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Laboratoire Bio-PeroxIL - EA 7270

Jacques KAMINSKI

Effets du resvératrol et de formulations de micro-nutriments alimentaires sur les fonctions du muscle squelettique chez la souris et sur les cellules musculaires en culture.

 

Un concept qui a fait son apparition ces dernières années est l’utilisation de micronutriments comme agents thérapeutiques connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, cardio-protectrices ou anticancéreuses. Dans notre travail, nous nous sommes intéressés à l’étude des mécanismes d’actions in vivo et in vitro de deux formulations naturelles, l’une impliquée (produit « Y ») destinée à corriger les désordres de nature lipidique de sujets présentant un syndrome métabolique. L'autre, le resvératrol, un polyphénol naturel, où nous avons essayé également de caractériser ses effets pro- différenciateur sur cellules squelettiques musculaires C2C12 en culture.. L’étude des mécanismes d’action de « Y » a montré qu’il est capable de moduler de façon modérée l’expression des gènes du métabolisme énergétique (Gs1, Srebp1c, Fabp3, Vlcad, Pparβ) dans les cellules C2C12. Nos résultats montrent également que « Y » induit un effet anti-inflammatoire par la diminution du nombre de lymphocytes dans les souris nourries par un régime riche en calorie. Toutefois, « Y » n’est pas un agoniste de PPARα et de PPARγ dans nos conditions. L’étude des effets pro-différenciateurs du resvératrol a montré que ce polyphénol permet d’induire l’expression de facteurs de la différenciation musculaire (Myogénine, Scrp3) et d’augmenter le taux de myosine, protéine impliquée dans la contraction musculaire. Enfin, le resvératrol permet de moduler l’expression de microRNA, comme par exemple miR-133b impliqué dans les mécanismes de différenciation musculaire.

L’ensemble des résultats obtenus au cours de ce travail confirme que les micronutriments sont capables d’induire des effets au niveau génique quoique de façon modérée. Des études à long terme sont nécessaires pour comprendre et confirmer réellement leur impact sur l’organisme.

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Université de Bourgogne