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Laboratoire Bio-PeroxIL - EA 7270

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Le resvératrol : un polyphénol aux propriétés bénéfiques


  

couverture carcinogenesis sept2010
Des chercheurs de l’Inserm à Dijon dirigés par Norbert Latruffe en collaboration avec des chercheurs américains, ont étudié les propriétés anti-inflammatoire et anticancéreuse du resvératrol .
 

Dans un article publié dans le numéro de septembre de la revue Carcinogenesis, ces chercheurs sont les premiers à découvrir une nouvelle voie de signalisation en montrant que ce phytophénol alimentaire bien connu et notamment présent dans le vin rouge module l’expression de micro ARN impliqués dans la réponse inflammatoire et dans la naissance des cancers.

 
 
 

 

 

Inflammation et cancer : quels liens ?

La prolifération anarchique des cellules est le phénomène à l’origine des cancers. Sans que l’on sache encore exactement pourquoi et comment le cycle de division de certaines cellules s’emballe et les rendent immortelles. Des études épidémiologiques suggèrent que dans 25% des cas de cancers, cette prolifération anarchique est liée à des processus inflammatoires connexes.

Certains de ces processus sont liés aux micro-ARN, ces séquences non codantes de l’ARN (c’est-à-dire qu’elles ne produisent pas de protéine) mais dont le rôle n’est pas moins important. Selon plusieurs études, la présence de l’un d’entre eux (miR-155), en grande quantité dans le sang est directement impliquée dans la réponse inflammatoire et serait liée à la formation de certains cancers comme les leucémies, les cancers du sein ou du poumon.

Des réactions en chaine

Les chercheurs de l’Inserm ont montré dans cette étude que le resvératrol jouait un rôle important au niveau de l’inflammation en modulant l’expression de deux micro ARN : miR-663 et miR-155- cité plus haut - dans une lignée cellulaire de monocytes humains. Cette régulation entraine une série de réactions en chaine qui aboutit au contrôle de l’expression de gènes inflammatoires impliqués dans la production de prostaglandines ou les réponses inflammatoires aux LPS (Lipopolysaccharide bactérien).

D’autres travaux menés par la même équipe et publiés dans la revue Biochemical Pharmacology sur des cellules tumorales d’origine colorectales humaines suggèrent également l’implication du resvératrol dans la modulation de micro ARN codant pour le TGF beta, un agent oncogénique bien connu.
« Nous continuons l’analyse des liens entre le resvératrol et d’autres micro ARN. Grâce à cela, notre étude pourrait conduire à démontrer l’intérêt de l’emploi du resvératrol comme agent anti-inflammatoire. Si, par ailleurs, l’effet du resvératrol sur le TGF béta se confirme, on pourrait imaginer le tester en clinique comme adjuvant de traitement anti-cancéreux, mais la route est encore longue » précise Norbert Latruffe, professeur de biochimie à l’université de Bourgogne. Et de rappeler que « malgré les propriétés du resvératrol, boire du vin ne permet pas de traiter les cancers ni l’inflammation. »


http://www.u-bourgogne.fr/-Recherche-scientifique-sur-le-.html


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